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Refuser l’ultra-transformation

Il y a 4 ans déjà, Biocoop a pris conscience de l’impact négatif de l’ultra-transformation alimentaire sur la santé des consommateurs et sur l’environnement. Nous nous sommes donc engagés à limiter au maximum le recours à l'ultra-transformation dans la fabrication des produits de marque Biocoop. Et pour faire plus sain, il n’y a qu’une seule solution : faire plus simple ! Aujourd’hui, nos produits sont plus “SAIN-PLE”, car nous faisons SANS l’ultra-transformation.

Bandeau Ultra-Transformation : Le plus sain-ple c'est de faire sansBandeau Ultra-Transformation : Le plus sain-ple c'est de faire sans

L’ultra-transformation des aliments, c’est quoi ?

Infographie - L'ultra transformation des aliments c'est quoi ?Infographie - L'ultra transformation des aliments c'est quoi ?

Ultra-transformer, c’est avant tout recourir à des procédés de transformation successifs qui viennent fractionner ou purifier à l’excès des matières premières alimentaires.

C’est ce qu’on appelle le cracking alimentaire : passer d’un produit brut (comme du blé), à un ingrédient peu transformé (comme la farine), puis à un ingrédient encore plus transformé (comme l’amidon), et ainsi de suite jusqu’à des ingrédients encore plus purifiés (comme le sirop de glucose).

Le passage de la transformation à l’ultra-transformation

L'homme a toujours transformé les aliments, que ce soit pour les conserver, les rendre comestibles, digestes, ou encore attrayants (fumage, fermentation, broyage, cuisson…).

Pourtant, alors que la consommation alimentaire reposait historiquement sur des produits bruts ou simplement transformés, le développement de l’industrie agro-alimentaire après-guerre a changé la donne. Les contraintes d’échelles et de conservation liées aux modes de production et de consommation industriels des aliments ont facilité le développement de l’ultra-transformation.

Pourquoi ? Parce que les ingrédients ultra-transformés sont très pratiques pour les industriels. 

D’abord, ils sont moins chers que des matières nobles : ils ont donc permis de réduire les coûts de fabrication. Mais surtout, ils constituent une formidable boîte à outils qui permet aux fabricants d’étendre la durée de conservation de leurs produits, de standardiser les goûts, les textures et l’aspect des aliments, et donc de proposer des produits qui seront les mêmes dans tous les magasins, où que ce soit dans le monde.

De ce fait, l’ultra-transformation est devenue la norme dans les rayons à partir des années 1980. Aujourd’hui, plus de 70% des références dans les rayons conventionnels sont des produits ultra-transformés, et plus de 50% dans les rayons bios (1). 

 

ULTRA, C’EST TROP

Ce n’est pas la transformation qui pose problème mais bien l’ultra-transformation. 

Additifs, émulsifiants, texturants, conservateurs, arômes ajoutés, sirop de glucose et autres : ces ingrédients sont utilisés par l’immense majorité des industriels pour leur fonctionnalités efficaces et leur faible coût. 

Malheureusement, conserver, améliorer une texture, masquer les défauts d’une matière première de mauvaise qualité, renforcer un goût ou même donner envie d’acheter au consommateur en changeant la couleur : tout cela s’est fait au détriment de la santé des consommateurs.

L’heure est à la prise de conscience pour tous les mangeurs : la malbouffe, ce n’est pas forcément manger au fast-food.

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