La spécialisation a gagné l’agriculture au XXe siècle. Même dans le Cantal, département enclavé de moyenne montagne tourné majoritairement vers le bovin, y compris en bio. Pourtant, la diversification pour plus d’autonomie – marque des paysans d’autrefois – fait ses preuves. Et si c’était l’avenir ?
Rien ne se perd, tout se transforme ? Ce n’est pas totalement vrai avec le cycle de l’eau, surtout depuis que l’activité humaine l’a perturbé. L’hydrologue et militante Charlène Descollonges nous apprend que l’eau se perd, se déplace et surtout se gâche.
En cause, le changement climatique et des politiques absurdes. Pourtant, des solutions existent, comme l’hydrologie régénérative, notamment fondée sur… l’agriculture bio !
Derrière la politique de prix de Biocoop, les « Prix Engagés », il y a des hommes et des femmes, des histoires bio et des liens. Rencontre avec Agathe Moriano, Paysanne associée, dont le groupement Cocebi est sociétaire de la coopérative.
Pour beaucoup, le mot local fait référence au produit. À l’économie. Oui, mais pas que. Chez Biocoop, il s’accompagne d’une implication territoriale, d’une contribution à la culture dans tous les sens du terme. Du commerce et du militantisme.
Cacahuètes, charcuteries et verres qui s’entrechoquent. Il y a toujours un bon prétexte à l’apéro. Petite histoire de ce moment social tendance, qui prend ses distances avec l’alcool.
Elle serait synonyme de frivolité, et pourtant ! La danse, quel que soit son style, trouve sa place dans tous les combats, y compris celui pour le climat et la justice sociale, auquel elle apporte gaieté, énergie et beauté.
Écoféministe mondialement connue, c’est l’une des pionnières de la bio, de la lutte contre les OGM et pour le droit des femmes et des paysans. Elle vient de publier Mémoires terrestres, biographie aux allures de mémoire collective. À 72 ans, sa vitalité et sa détermination à prendre soin du monde et des gens n’ont pas pris une ride. Qu’on la rencontre, qu’on la lise, même effet : un coup de fouet ou de jeune, un coup de chaud. Et comme la sève qui monte au printemps, on a envie de faire éclore un nouveau monde, avec elle.
Dans cette région viticole, la bio est portée par le raisin et une tradition arboricole remontant à l’Antiquité. L’olivier est de tous les paysages et à côté de lui des fruits plus inattendus auxquels elle offre de belles opportunités.
La biodiversité commence là où tout prend racine, même l’agriculture biologique, c’est-à-dire dans le sol. Quid de cet univers fascinant mais méconnu et maltraité, envers du décor agricole ?